20.4.10


La convergence des continents

26-02-2010

Par Yves Alavo

La Convergence des Continents Catherine Potter and Company

Parfois, les connaissances géologiques et les découvertes archéologiques disent les subtilités de la musique et préfigurent, d’une certaine manière, l’aboutissement du métissage spirituel. En observant comment le segment NW himalayen (Kohistan-Ladakh et Karakorum, NE Pakistan, et NW Inde) est une zone appropriée pour étudier les étapes de la convergence de deux continents (Inde et Asie), en contexte océanique puis continental sur 110 Millions d’années.

Pour la convergence entre l’Inde et l’Afrique, nous sommes en arts et culture, la musique nous convie au festin du donner et de recevoir. Un projet réalisé par Catherine Potter en complicité avec Zal Idrissa Sissokho, kora / Martine Koutnouyan aka VJ Liberty / Joseph Lefèvre aka VJ jocool et bien sûr ses musiciens : – Duniya Project : Catherine Potter : bansuri, composition et direction artistique / Subir Dev : tabla / Thom Gossage : batterie, kalimba / Jean-Marc Hébert : guitare / Nicolas Caloia : contrebasse. Une armada de sons précieux, de talents remarquables et de virtuosité partagée qui a sonné, fait vibrer le Montréal Arts Interculturels MAI en images, vidéos et son d’instruments modernes, anciens les flûtes et la Kora.

Une approche pluridisciplinaire (géologie structurale, pétro-géochimie, thermo-barométrie, géochronologie) a été utilisée. La virtuose du bansuri et compositrice Catherine Potter et sa formation, Duniya Project, entourés d’invités exceptionnels, ont fait escale au MAI (Montréal, arts interculturels) pour présenter en première mondiale leur nouvelle création, La Convergence des Continents Il s’agit d’un spectacle des Productions Shadaj.

Avec La Convergence des Continents, Catherine Potter – Duniya Project, ensemble « world » qui métisse une musique sans frontières et résolument contemporaine, et leurs prestigieux invités, nous ont fait vivre un spectacle au confluent de plusieurs cultures musicales et d’univers reflétés par les projections vidéos, tonalités poétiques, mesures et rythmes qui ont souvent contrastés et parfois concordés avec aisance. Nous avons suivi le cours des grands fleuves des pratiques professionnelles ancestrales et de coups de génie créatifs mis au monde par Catherine Potter.

Les cinq musiciens poursuivent leur exploration musicale grâce à ce projet novateur et une nouvelle direction qui s’inscrit dans la rencontre entre la musique classique de l’Inde du Nord, la musique mandingue de l’Afrique de l’Ouest, le jazz et la création spontanée. Pour ce faire, ils s’entourent du réputé montréalais d’origine sénégalaise, Zal Idrissa Sissokho, un artiste de la kora, harpe africaine à 21 cordes, qui n’a plus de secrets pour ce professionnel dont le jeu, la sensibilité, le phrasé mélodique témoignent avec force qu’il est doué d’une grande poésie.

Le spectacle trouve une dimension aérienne, subtile et envoûtante avec les images, les rappels, le contenu historique, la couverture artistique et les messages oniriques et sensuels de continents vidéographiques en action sur fond de scène tout au long de la prestation, un rêve qui porte unis, public et artistes, sur un tapis vivant. Cette performance est le fait des deux incontournables VJs montréalais, Liberty et jocool, maîtres sorciers et magiciens de cette dynamique visuelle en directe.

Construit à partir d’un vocabulaire original issu de styles traditionnels et contemporains, le jeu sonore complexe et actuel créé par Catherine Potter et ses complices met en évidence toute la beauté des ragas indiens, tantôt mêlés, tantôt juxtaposés à la richesse harmonique de la kora mandingue d’Afrique et aux grooves indiens et africains. Ces compositions originales sont enluminées en direct par les couleurs, les ombres et les éléments interactifs des vidéastes qui proposent une expérience multidisciplinaire encore plus intense. Un spectacle qui nous emporte sur un rivage où la diversité des pratiques se conjugue dans un souci d’altérité et de partage.

Une telle création, une réalisation de cette ampleur, originale mise en conjugaison de sons, de mots, de rythmes, de silences, et de séquences issues des cultures de l’Inde du Nord et de l’Afrique occidentale; mérite totalement une suite de nouvelles productions sur les scènes métropolitaines et internationales. Indispensable, pour La convergence des continents de partir en tournée à la rencontre des publics partout, concert sublime qui allie audace, lumière, sonorités polyphoniques au tonus inédit, À vivre, à ne pas manquer !

Yves ALAVO

À propos de l’artiste Catherine Potter

Catherine Potter est formée au bansuri (flûte de bambou indienne) auprès du célèbre Pandit Hariprasad Chaurasia en Inde. Elle détient une maîtrise en ethnomusicologie de l’Université de Montréal et un baccalauréat en jazz de l’Université Concordia. Plusieurs fois boursière du Conseil des Arts et des Lettres du Québec et du Conseil des Arts du Canada, elle a remporté le prix Jon Higgins en 1999. Elle a collaboré avec de nombreux artistes ici et en Inde – Boubacar Diabaté – dont la rencontre il y a 20 ans est l’une des sources d’inspiration de ce projet –, Simon Shaheen, Ramasutra, Ganesh Anandan, etc. Avec sa formation Duniya Project, qu’elle a fondée en 2002, elle connaît le succès en Amérique, en Europe et en Inde. Elle a deux albums à son actif et prépare actuellement le troisième.

www.catherinepotter.net

www.jocool.com

Invités : Zal Idrissa Sissokho, VJ Liberty et VJ jocool

Sur scène :

Catherine Potter – Duniya Project : Catherine Potter : bansuri, composition et direction artistique / Subir Dev : tabla / Thom Gossage : batterie, kalimba / Jean-Marc Hébert : guitare / Nicolas Caloia : contrebasse / Invités : Zal Idrissa Sissokho : kora / Martine Koutnouyan aka VJ Liberty / Joseph Lefèvre aka VJ jocool.

Laetitia Zonzambé Une étoile qui ne sera pas filante

12-02-2010

Laetitia Zonzambé Une étoile qui ne sera pas filante

Yves Alavo

Suite à une résidence de création, accompagnée de divers artistes parmi lesquels on retrouve la comédienne, parolière et slameuse Queen KA, Caroline St-Louis et Stephan Ritch du groupe GIVE, Estelle Lavoie, Diely Mori Tounkara, Cédric Dind-Lavoie, Zoutenn de Mondélé et Frédéric Angers, Laetitia Zonzambé, artiste originaire de la Centrafrique, a présenté au grand public, les 30 et 31 octobre 2009, toute la polyvalence de son talent. Du rap au folk en passant par les traditions africaines et le blues, elle chante, danse, « slame », récite et surtout irradie une immense joie qu’elle partage avec tous ses précieux complices artistiques.Deux heures durant, sans un fléchissement, c’est une prestation faite d’une succession de temps forts, ponctuée d’échanges intelligents avec le public, que nous avons vécu. La musique dense et riche de neuf musiciens s’exprimant dans une harmonie construite dans la complicité et partagée avec énergie, a coulé sous la forme de plusieurs rythmes, musique véhiculée en paroles et langues diverses. Une douzaine et demi de séquences, y compris les morceaux du rappel, sont passés au crible de spécialistes, dont plusieurs responsables des centres de diffusion du Réseau Accès culture (Martin Hurtubise), des producteurs connus et de nombreux artistes de la scène émergente de Montréal. Une soirée de plaisir, de jeunesse, de virtuosité maîtrisée et d’un charme nouveau, a comblé nos attentes esthétiques, nos rêves artistiques, nos exigences professionnelles sur tous les registres : musicalité exceptionnelle de la voix de Laetitia Zonzambé, haute qualité des pupitres instrumentaux ( Cédric Dind Lavoie à la basse, Estelle Lavoie à la guitare et à la kora, Djely Mori Tounkara qui est de son état spécialiste de la kora mais qui assure avec discipline et attention les percussions du spectacle, Give soit le couple auteur/compositeur constitué de Caroline St-Louis et de Richard Ritch voix et guitare aux accents folk et world, le guitariste auteur et chanteur Zoutenn de Mondélé, l’actrice/comédienne et slameuse Queen Ka, ainsi que l’artiste multidisciplinaire, acteur, guitariste, auteur/compositeur et interprète Frédéric Angers). Très remarquée, la coordination très prometteuse de la mise en scène assurée par Paméla kamar. Nous avons admiré une large palette de talents associés sous la conduite d’une auteure (Laetitia Zonzambé), chanteuse et interprète pétrie de dons vertigineux et douée d’une générosité immense, d’un sens de l’adaptation, de qualités mélodiques, de vertus irradiantes sensibles aux sentiments et aux émotions. Nous pouvons affirmer que la ravissante Laetitia Zonzambé, étoile merveilleuse révélée au firmament de notre ciel artistique grâce à ce spectacle en partenariat actif entre Vision Diversité et la SACEF (Société pour l’avancement de la chanson d’expression française), est promise à un avenir resplendissant; ce qui justifie le titre du show « Une étoile qui ne sera pas filante ».

Moments magiques vécu les Vendredi 30 et samedi 31 octobre 2009 à 20h, Studio-théâtre de la Place des Arts. (Produit par Vison Diversité en partenariat avec la SACEF).

LA SOCIÉTÉ DE MUSIQUE DE CHAMBRE DE MONTRÉAL,

Samedi 13-02-2010.

LA SOCIÉTÉ DE MUSIQUE DE CHAMBRE DE MONTRÉAL,

http://www.smcm.ca/saison.html

Yves Alavo

Voici un acteur de taille de la vie culturelle montréalaise. Laissons la directrice artistique, Mme Véltchka Yotchéva nous parler de la saison 2009-2010 : Cette saison haute en couleur sera placée sous le signe de la diversité. Pas moins de quatre concerts vous seront offerts cette année : quatre concerts, quatre événements !Tout d’abord, le piano a été à l’honneur au cours de l’automne grâce à un récital Liszt-Chopin de Patrice Laré, concert qui mit en relief la parution de son premier album solo chez Disques XXI dans un programme consacré exclusivement à Liszt. Vous avez eu l’occasion d’y entendre la sonate en si mineur, oeuvre magnifique s’il en est et pierre angulaire du répertoire romantique. Pour les fêtes, le trio Roy Yotcheva Laré nous a proposé de la musique russe à savoir Rachmaninov et Chostakovitch. Ces trios où l’on croit entendre l’orchestre tant la maîtrise de leur créateur est grande vous a transporté dans le coeur de l’esprit russe, à savoir l’intensité, le mystère et le lyrisme d’une poésie exacerbée. Qu’on se souvienne du précédent concert de ces trois interprètes qui fut une grande réussite pour comprendre que nous avons vécu un magnifique moment de musique de chambre. Lors de la Saint-Valentin (14 février 2009), l’orchestre de chambre fondé par Velitchka Yotcheva nommé I Cellisti a fait ses grands débuts. Vous y avez entendu un orchestre qui n’a rien à envier aux formations plus étoffée car là est la force de cet instrument : il peut successivement être soliste, accompagnateur et basse. Qui n’a jamais entendu un orchestre de huit violoncelles n’a pas idée de la richesse démultipliée de cet instrument. Une première en Amérique du Nord ! La saison 2010 nous permettra de revoir le grand pianiste français Michel Bourdoncle, directeur et fondateur des Nuits pianistiques d’Aix-en-Provence, il nous fera l’honneur d’être notre invité. Monsieur Bourdoncle, vous êtes ici chez vous ! Tous les concerts ont lieu en la Chapelle historique du Bon-Pasteur, 100 rue Sherbrooke Est.

Le Prix de la Diversité – Date limite pour déposer sa candidature le 15 janvier 2010:Ce nouveau prix viendra mettre en valeur la diversité des expressions artistiques de Montréal : le Prix de la diversité. Cinq partenaires, le Conseil des arts de Montréal, CBC Radio 2, le MAI (Montréal, arts interculturels), la Place des Arts et Vision Diversité se sont réunis pour offrir ce prix à un artiste ou à un collectif d’artistes du domaine de la musique du monde et issus de la diversité culturelle montréalaise. Le lauréat du prix bénéficiera, dans le cadre d’un parcours d’un an, d’un soutien et d’un accompagnement à la création, à la production, à la diffusion et à la circulation offerts par les partenaires.

Le premier Prix interculturel de Montréal Abe-Limonchik

Dimanche 14-02-2010.

Le premier Prix interculturel de Montréal Abe-Limonchik

Par Yves Alavo

Le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, accompagné de la présidente du jury et membre du comité exécutif, Mme Helen Fotopulos, ainsi que du président du Conseil interculturel de Montréal, M. Bergman Fleury, a décerné aujourd’hui à l’hôtel de ville de Montréal le premier Prix interculturel de Montréal Abe-Limonchik à Mme Marie-Claude Barey. L’événement a eu lieu mardi 20 octobre 2009 en présence de Mme Lise Roy-Limonchik, épouse de feu Abe Limonchik, de nombreux invités, plus de 200 personnes pour la plupart issues des réseaux des droits de la personne et de lutte à la discrimination, du développement social, représentants et membres d’organismes de promotion des droits des réfugiés ainsi que les principaux partenaires des secteurs culturel (Conseil des arts de Montréal et Diversité artistique Montréal), socioéconomique et politique. « À l’instar d’Abe-Limonchik, Mme Barey, par son engagement et son apport exceptionnel aux communautés de diverses origines, contribue grandement, depuis plus de 20 ans, à faire de Montréal une ville accueillante, inclusive et respectueuse des différences. Nous sommes extrêmement reconnaissants de son dévouement à améliorer la qualité de vie de nos citoyens et citoyennes et à faire de Montréal une ville où il fait bon vivre pour tous. C’est un honneur de rendre hommage aujourd’hui à cette digne héritière d’Abe Limonchik », de déclarer le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay.« La recommandation faite par le Conseil interculturel de Montréal prend véritablement vie aujourd’hui par la remise du premier Prix interculturel de Montréal à cette véritable artisane des rapprochements interculturels qu’est Mme Barey. Ce moment est une autre preuve que Montréal est sans contredit une ville à échelle humaine, ouverte sur le monde, reconnaissante des apports de tous et consciente de la richesse que lui apporte la diversité », d’affirmer M. Bergman Fleury. « Je suis très fière d’avoir été associée à cette démarche depuis les tout débuts. Montréal regorge d’hommes et de femmes de conviction qui savent créer l’échange et le dialogue et façonner ce Montréal cosmopolite unique qui doit beaucoup à Abe Limonchik. Nous disposons d’un bassin de récipiendaires pour de nombreuses années, mais en tant que responsable de la condition féminine au comité exécutif, je suis très fière que ce premier Prix Abe-Limonchik soit remis à une femme, en la personne de Mme Barey », de poursuivre Mme Helen Fotopulos. Comme récipiendaire du premier Prix interculturel de Montréal Abe-Limonchik, Mme Marie-Claude Barey s’est vu remettre une œuvre de l’artiste Hassane Amraoui, intitulée La tribu du soleil.

Le Prix interculturel de Montréal Abe-Limonchik

Ce prix vise à souligner la contribution exceptionnelle d’un individu, d’un organisme ou d’une entreprise à l’amélioration des relations interculturelles et à la promotion de la diversité sur le territoire montréalais. Il sera remis tous les deux ans à une personne, à un organisme ou à une entreprise qui réside ou qui a son siège social à Montréal et qui œuvre sur le territoire montréalais depuis au moins cinq ans.

Comme c’est une œuvre de l’artiste montréalais Hassane Amraoui qui a été offert comme prix, nous vous présentons le peintre.

Hassane Amraoui, peintre et maître en Arts Visuels

Depuis 20 ans, cet artiste prolifique au talent exceptionnel crée et expose, en solo ou en collectif, dans les lieux les plus prestigieux en Afrique du Nord (Algérie et Tunisie surtout), en Europe (France) ailleurs sur le continent mère Afrique (en 2007, il a participé à une exposition collective à Libreville au Gabon) et aussi, ces quatre dernières années, il est présent sur la scène culturelle montréalaise. Il est parmi les professionnels les plus remarqués de Diversité artistique Montréal (DAM) sous l’égide du Conseil des arts de Montréal (CAM).

Il est engagé dans la promotion du langage pictural ancestral des Arts Premiers jaillis de la culture Amazigh ou Berbère, fondatrice d’une expression artistique ancienne originaire du bassin méditerranéen. Fort de cet enracinement dans les traditions profondes d’une culture transversale qui a inspiré les arts de la Renaissance et s’est mariée aux expressions arabo-berbères et négro-africaines, formé aux techniques modernes et confronté aux expressions universelles tant en peinture que dans tous les arts visuels, Hassane Amraoui s’est imposé par la qualité de ses œuvres. À Montréal, Hassane Amraoui s’est vite mis au diapason d’un mouvement culturel en mutation marqué du sceau de la diversité des expressions culturelles et des pratiques artistiques professionnelles nouvelles qui en résultent. Il a pris part à la 6e exposition du Collectif Bain Mathieu en 2008. Hassane Amraoui a aussi présenté une exposition solo, intitulée Où va le monde?, à la galerie Crescent Contemporain toujours à Montréal en 2006. Hassane Amraoui a réalisé dans son pays d’origine, l’Algérie, plusieurs fresques mesurant entre 15 et 40 m dans des grottes et sur des rochers. Entre 1997 et 2005, Hassane Amraoui a exposé dans la plupart des grandes galeries tunisiennes et algériennes, de même qu’à l’Hôtel de ville de Paris (2001).
Ses œuvres sont exposés dans différents lieux publics (édifices, hôtels, banques) dont notamment le Musée de Sapa Djerba. On retrouve aussi de ses œuvres dans différentes collections en Europe et dans le monde arabe dont des tableaux acquis par la commission d’achat des artistes tunisiens pour la Collection de l’État.

Diplôme en arts de l’École nationale de Batna (Algérie) et de l’École supérieure des Beaux-arts d’Alger (Algérie). Formation en photographie à la Maison de la presse d’Alger. Il a aussi suivi de nombreuses formations et participé à des ateliers de perfectionnement technique, administratif en Europe et au Canada.

Portrait d’artiste: Joseph André, peintre persévérant

Jeudi 11-03-2010.

Portrait d’artiste

JOSEPH ANDRÉ PEINTRE PERSÉVÉRANT

par Yves Alavo

Joseph André, peintre qui est aussi commissaire d’exposition, admet que la collection thématique qu’il a réalisée au fil des ans contribue à lui conférer le titre de « spécialiste en jazz » et lui permet ainsi d’entrer plus facilement dans les maisons de la culture du réseau Accès Culture. De ce fait, il réussit à rejoindre un public plus large.

Le Mois de l’histoire des Noirs est une vitrine pour M. André, activement présent dans la vie d’un quartier où la présence de la population « noire » est significative et où, dans une situation normale, elle devrait y jouer des rôles de premier plan.

En parlant de ses tableaux, le peintre Joseph André avoue ne pas vouloir s’imposer de barrière. Il qualifie son art de « style libre ». Il s’adonne aux portraits, comme le démontre « Fenêtre sur le Jazz », mais également aux paysages et à la peinture de nus et de tout ce qu’un artiste de son calibre peut exprimer avec des matériaux comme la peinture à l’huile et bien d’autres en s’inspirant de situations, de sujets ou de thématiques qui lui tiennent à cœur. Par ailleurs, Joseph André professionnel engagé localement, est membre de DAM (Diversité artistique Montréal).

Plusieurs expositions au printemps 2010

En marge du Mois de l’histoire des « Noirs », cette année, le bureau de M. Justin Trudeau, député fédéral de Papineau, en collaboration avec Espace d’Expressions et de Création, a réuni cinq peintres pour l’exposition « Trajectoire ». L’artiste de Villeray, Joseph André, y est présent. Ses toiles sont exposées aux côtés de celles d’Anthony Benoît, de Frantz Louis, de Ginette Roy Doura et de Clébert Dutervil. Plus de cent cinquante personnes se sont déplacées lors du vernissage pour découvrir des œuvres figuratives et non figuratives. L’exposition constitue une synthèse de la production artistique de ces professionnels qui présentent une tranche de leurs trésors de production. Il est nécessaire ici d’attirer l’attention sur les résultats de leurs efforts pour avoir accès à des lieux de diffusion et au marché de l’art.

C’est l’occasion de vous inviter à découvrir les œuvres qui sont mis en valeur dans la galerie périphérique située sur la mezzanine au 1er l’étage de l’immense et magnifique hall patrimonial de la Maison du Conseil des arts de Montréal, Édifice Gaston Miron, au 1210, de la rue Sherbrooke est. Y exposent plusieurs représentants de l’École montréalaise de la diversité, dénomination s’il en est une, pour des artistes professionnels nourris de pratiques culturelles différentes et dont les traditions picturales, enracinées dans d’autres imaginaires alimentent depuis quelques décennies le renouveau de la peinture et de la sculpture, ainsi que des secteurs connexes des arts visuels, y compris les arts plastiques, auxquels ajouter la photographie et la vidéo.

Cette exposition, au titre longuet Les efforts de chacun font la richesse de tous, est le résultat d’une collaboration entre le Conseil des arts de Montréal, la Direction de la diversité sociale de la Ville de Montréal et Diversité artistique Montréal, a l’énorme mérite d’exister. Elle devrait devenir récurrente tant elle agit comme tremplin de qualité pour les artistes. Les gagnants du concours (ceux dont les œuvres sont exposées) et que nous félicitons sont : M.Hassane Amraoui, M. Joseph André, Mme Anabel Burin, M. Robert Chayer, M. Yannick de Serre, Mme Marie-Denise Douyon, M. Azzedine Mekbel et M. Bismark Villacrès.

Joseph André expose, avec une autre artiste, Mme Diane Savoie, au café internet de la Bibliothèque d’Ahuntsic, du 2 au 31 mars 2010. Vernissage, mercredi17 mars à 17 h 00. Une exposition composée, tant d’œuvres figuratives que non figuratives, œuvres réalisées sur toiles et cartons, à l’acrylique, à l’huile et avec des techniques mixtes. Le lieu est accessible, du mardi au dimanche, de 13 à 17 h, exceptés les mardis et les mercredis jusqu’à 18 h et le dimanche à partir de 12 h 00.

L’artiste précise sa démarche artistique ainsi : « En effet, les techniques que j’utilise connaissent une progression assurée de 1990 à aujourd’hui. J’ai voyagé du dessin à la peinture, mes toiles se composent désormais des reliefs abstraits qui définissent l’arrière plan de mon œuvre et quelquefois, guident même ma création. La transparence dérivée des multimédias est reproduite dans son intégralité elle permet une juxtaposition des formes et des personnages, sans déranger l’œil du spectateur ».

Joseph André est né en 1961 à Port-au-Prince (Haïti), vit et travaille à Montréal depuis 1988 dans l’arrondissement de Villeray. Personnalité en vue du monde culturel de Montréal et du Québec, il cultive, avec une habileté consommée, l’engagement et la fermeté sur le plan social et professionnel et une créativité féconde comme artiste qui inscrit son œuvre dans la modernité.

Yves ALAVO

L’artiste est dans le répertoire de : www.diversiteartistique.org

Son adresse est : josefkalolo@hotmail.com

Prix pour deux grands artistes du paysage urbain montréalais

Jeudi 18-03-2010.

Prix pour deux grands artistes du paysage urbain montréalais

Par Yves Alavo

Les architectes paysagistes Wendy Graham et Daniel Chartier (de la Direction des grands parcs et de la nature en ville) ont reçu samedi, 27 février 2010, lors de la clôture du congrès annuel de l’Association des architectes paysagistes du Québec (AAPQ), les prix Frederick Todd*, dans la catégorie Membre. Ils ont été honorés pour leur engagement commun et leur contribution exceptionnelle à l’avancement de l’architecture de paysage au Québec. Ces deux professionnels de la Ville de Montréal ont travaillé plus de vingt ans à la mise en valeur et à la conservation du mont Royal.

Ils œuvrent de façon complémentaire et forment une belle équipe dédiée à la protection et à la mise en valeur de la montagne. Ils se distinguent d’abord par l’ampleur de leur contribution au parc du Mont-Royal et plus largement à la montagne dans son ensemble, véritable symbole dans le paysage de Montréal. Comprendre les caractéristiques de la montagne et en faciliter la découverte dans le respect des patrimoines naturels et culturels, est au centre de leur démarche.

Tous deux ont participé à la conception et à la réalisation d’une multitude d’aménagements structurants sur le mont Royal : carrefour du Parc/des Pins, belvédère Camillien-Houde, patinoire artificielle, aire de jeux, restauration du chemin Olmsted, création du chemin de ceinture, simplification du réseau de sentiers secondaires, création de milieux humides et de cascades, plantation de dizaines de milliers d’arbres et de centaines de milliers d’arbustes.

M. Pierre Bouchard, directeur à la Direction des grands parcs et de la nature en ville, félicite ses collègues : « Ce prix de reconnaissance met en lumière la persévérance qui anime Mme Graham et M. Chartier dans leur travail ainsi que leur engagement professionnel et personnel pour la conservation et la mise en valeur du mont Royal. ». Notons que M. Bouchard est lui-même lauréat nommé au Collège des Fellows ou ordre des associés de l’Association des architectes paysagistes du Canada, titre le plus prestigieux, conféré aux personnes ayant apporté une contribution sans égale à leur profession. Wendy Graham a reçu le même honneur.

Daniel Chartier, spécialiste de l’œuvre de Frédérick Law Olmsted, précise : « Il ne s’agit pas simplement de permettre aux gens de faire de l’exercice et de respirer de l’air pur, mais il faut toucher l’âme des gens en créant une œuvre d’art globale, faite d’une succession de paysages naturels. Les grands travaux, menés sur le mont Royal, ont toujours cherché à se fondre dans la nature et à accentuer son caractère de Montagne ».

C’est en 1987 que le travail de Mme Graham s’amorce dans le cadre de la conception du premier Plan de mise en valeur du mont Royal. Pour sa part, M. Chartier consacre l’essentiel de son travail à la montagne depuis 1991. L’un et l’autre, comme architectes paysagistes, ont consacré un total de plus 60 ans de carrière aux parcs et aux espaces publics de la Ville de Montréal, tout en menant ou supervisant de nombreuses études en architecture de paysage. Plusieurs prix ont marqué leurs parcours auxquels s’ajoute le prix Fédérick Todd.

Mme Graham s’est aussi distinguée par son apport à la compréhension de l’évolution du paysage montréalais à travers plusieurs projets, mais aussi par sa contribution à la promotion de la profession, par sa participation à la publication de la revue canadienne Landscapes /Paysages et à la formation des architectes paysagistes de demain. Elle a été et demeure une pionnière des relations Montréal-Chine, en concevant ou supervisant plusieurs aménagements réalisés à Montréal (Jardin de Chine de Montréal), à Shanghaï et à Kunming.

En 2005, M. Daniel Chartier a reçu le certificat Implication décerné par le Conseil des monuments et sites du Québec : « Nous soulignons par ce prix sa remarquable détermination dans plusieurs projets dont l’aménagement du parc régional de l’Île-de-la-Visitation, son expertise et sa connaissance développées et partagées sur l’œuvre de Frederick Law Olmsted, le créateur du parc du Mont-Royal et son travail patient et persistant pour assurer la sauvegarde du caractère portuaire du Vieux-Port de Montréal ainsi que l’accessibilité au public de ce secteur privilégié. »

Pour plus d’information sur le prix Frédérick Todd, consultez le site Internet de l’Association des architectes paysagistes du Québec (AAPQ) : www.aapq.org/

Frederick Todd, premier architecte paysagiste résidant et œuvrant au Québec, après des années passées au bureau de Frederick Law Olmsted. Parmi ses principales réalisations, le lac aux Castors, le chemin de croix de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, les plaines d’Abraham à Québec, le plan directeur de Ville Mont-Royal.

Information originale d’Anne Marie Comparot.

Les photos une gracieuseté de Jean Landry .

* Les prestigieux Prix Frédérick Todd sont décernés depuis 1995, pour honorer des membres de l’Association des architectes paysagistes du Québec et des personnalités publiques, qui ont contribué de façon exceptionnelle à promouvoir l’architecture de paysage au Québec.

ELEKTRA ET MUTEK DEUX TÉNORS DES ….

Jeudi 25-03-2010.

ELEKTRA ET MUTEK DEUX TÉNORS DES ARTS NUMÉRIQUES

GRAND PRIX DU CONSEIL DES ARTS DE MONTRÉAL.

Par Yves Alavo

Ce sont deux organisations complémentaires qui font de Montréal un haut lieu sur la planète des arts numériques et électroniques que les membres du jury ont choisi pour le 25e Grand Prix du Conseil des arts de Montréal (CAM). Ces organismes, ELEKTRA ET MUTEK, sont surtout les pionniers de cette culture numérique diffusée via deux festivals (organisés en mai et juin chaque année). Le nom du lauréat du Grand Prix du Conseil des arts a été divulgué par Louise Roy, présidente du Conseil des arts de Montréal, et par Helen Fotopoulos, responsable de la culture, du patrimoine, du design et de la condition féminine au comité exécutif de la Ville de Montréal, en présence de Sylvain Lafrance, vice-président principal de Radio-Canada, partenaire officiel de ce 25e Grand Prix.

Le jury du Grand Prix présidé par Louise Roy, réunissait cette année Nathalie Bondil, directrice du Musée des beaux-arts de Montréal, Claude Corbo, recteur de l’Université du Québec à Montréal, Jean Laurin, président de la Place des Arts et président et chef de la direction de GVA Devencore Worldwide et Zab Maboungou, directrice artistique du Cercle d’expression artistique Nyata Nyata.

Devant un parterre de plus de huit-cent personnes représentant de la communauté des affaires et du milieu artistique, véritables forces vives des arts et de la culture, dont le design mis en relief par sa leader Mme Marie-Josée Lacroix, l’animatrice Geneviève Guérard a mené la fête de main de maître, avec la contribution superbe de Mme Danielle Sauvage Directrice générale du CAM. Notons les présences de Dany Laferrière (Vice-président du CAM), Prix Médicis 2010, Grand prix du Livre de Montréal et Prix du Festival Métropolis Bleu, de la directrice général de la Conférence régionale des élus de Montréal (CRÉ de Montréal), Mme Marie-Claire Dumas, ainsi que de la présidente de la CRÉ de Montréal, Mme Manon Barbe, membre du Comité exécutif, responsable du transport et mairesse de LaSalle.

Branchés sur l’innovation, l’émergence et la mixité des pratiques, ouverts aux collaborations les plus riches de la planète technologique, Elektra et Mutek partagent une vision artistique audacieuse résolument tournée vers l’avenir, en affichant une programmation internationale de haut niveau. Les deux événements ont un effet d’attraction et de rétention auprès de publics dont l’assistance, de toutes générations, présente une courbe de croissance vertigineuse. Le jury du Grand Prix a reconnu l’importance majeure de ces deux organisations sur le rayonnement international de Montréal comme métropole culturelle.

Les récipiendaires de cette distinction se partagent une bourse d’excellence de 25 000 $. De plus, ils recevront une œuvre d’art commémorative qui sera réalisée par un artiste montréalais en cours d’année. Les finalistes du Grand Prix reçoivent chacun une bourse de 5 000 $ offerte par de généreux mécène montréalais. En effet, en réponse à l’appel de l’an dernier du donateur et membre du Conseil des arts Pierre R. Desmarais, qui fut le premier à parrainer un finaliste (théâtre), sept philanthropes l’ont imité pour cette édition anniversaire du Grand Prix avec un don annuel de 5 000$ avec un engagement de trois ans. Ce sont : Richard Bruno, Beyond If Corporation (arts numériques), Maurice Forget, Fasken Martineau (arts visuels), René Malo, Fondation René Malo (cinéma et vidéo), Peter McAuslan, Brasserie McAuslan (littérature), Luc Plamondon (nouvelles pratiques artistiques et arts du cirque), Alvin Segal C.M., Vêtements Peerless (danse) et David Sela (musique).

Également dans le cadre du déjeuner du Grand Prix du Conseil des arts de Montréal, quatre autres prix ont été attribués. La réputée photographe Raymonde April et le duo Annie Roy et Pierre Allard de l’ATSA (Action terroriste socialement acceptable) ont reçu les deux Prix Pratt & Whitney Canada du Conseil des arts de Montréal (Les Elles de l’art et Nature de l’art). Ces deux prix sont accompagnés d’une bourse de 5 000 $ chacun. Le Prix de la relève – Caisse de la Culture a récompensé les actions structurantes du Théâtre Aux Écuries avec une bourse de

5 000 $.

Finalement, c’est le jeune musicien d’origine brésilienne, Rômmel Ribeiro, qui bénéficiera, dans le cadre d’un parcours d’un an, d’un soutien à la création, à la production, à la diffusion et à la circulation offerts par les partenaires du Prix de la diversité (Conseil des arts de Montréal, CBC Radio 2, MAI – Montréal, arts interculturels, Place des Arts et Vision Diversité).

Soulignons que parmi les autres finalistes en lice pour le Grand Prix 2009 étaient : Oboro (arts visuels) qui vient de célébrer ses 25 ans et qui était présent par ses fondateurs Daniel Dion (Directeur) et Sue Shnee.

Rappelons que l’œuvre d’art remise en janvier 2010 à l’organisme récipiendaire l’an dernier du Grand Prix du Conseil des arts de Montréal, l’Orchestre symphonique de Montréal, était Œuvre de sable de l’artiste montréalaise Jocelyne Alloucherie.

Une importante collaboration de Radio-Canada a permis la production de 24 capsules vidéo d’une minute en hommage aux 24 lauréats des Grands Prix remis depuis ses débuts en 1985 en plus de celle de la vidéo de présentation des finalistes. Ces capsules, réalisées par Yannick B. Gélinas, peuvent être vues sur le site du Conseil des arts de Montréal : http://artsmontreal.org/gp25.php .ARTV, également partenaire de cette édition anniversaire, diffuse actuellement ces vidéos sur ses ondes.

Le Conseil des arts de Montréal I(CAM) sur : www.artsmontreal.org/

Source : Christian O’Leary, directeur des communications et du développement

Les photos une gracieuseté de Nicolas Tayout

Festival des Musiques et du Monde de Montréal

Mercredi 14-04-2010

Festival des Musiques et du Monde de Montréal MMM

– 20e ÉDITION – 13 au 24 avril 2010

16 concerts et plus de 100 artistes

Par Yves Alavo

Musique Multi-Montréal grâce à une programmation exceptionnelle, célèbre la vingtième édition de son Festival qui se déroulera du 13 au 24 avril 2010. Vingt ans de rencontres, de créations et de découvertes. La fondatrice et directrice artistique des 19 années précédentes, Liette Gauthier, est absente cette fois. Cela pour des motifs qui semblent complexes, mais l’œuvre réalisée et l’engagement assumé, méritent hommage, respect et reconnaissance.

Plus d’une centaine d’artistes seront réunis sur les scènes de la maison de la culture d’Ahuntsic-Cartierville, du Club Soda, du Théâtre Outremont et des Bobards pour cette grande fête aux couleurs de la planète. En tout, seize concerts à l’image de notre monde moderne et de ses mouvements migratoires.

Faits saillants de cette programmation :

Mardi 13 avril, au Club Soda à la soirée MMM au rythme du monde, à 19 h 00

Lancement de Monde, le CD de Alpha Thiam. Le lancement sera suivi de la soirée MMM au rythme du monde soirée où vous pourrez entendre le groupe d’Alpha Thiam et 6 autres groupes de musiques du monde. Principalement l’Ensemble Sergiu Popa, Small World Project, l’Ensemble Dave Gossage, Alpha Thiam, Apadooraï, Bambara Trans et Wesli et le Wesliband. Afin de marquer ses vingt ans, MMM reprend une formule de concert qui a marqué ses débuts. Une quarantaine de musiciens défileront sur scène pour un tour du monde en musique.

Originaire de la République de Guinée (Conakry) en Afrique de l’Ouest, Alpha Thiam est un fascinant créateur-auteur, compositeur, chanteur et guitariste. Installé depuis plus de cinq ans à Montréal, après avoir sillonné l’Afrique de l’Ouest durant plus de quarante ans, il nous présente son premier album éponyme. Un artiste qui représente avec avantage le dynamisme culturel de tout un continent, riche de créativité et fort d’une profondeur esthétique exceptionnelle.

Gagnant du Syli de bronze du Festival International Nuits d’Afrique et Découverte MMM 2008, Alpha Thiam nous livre de magnifiques chansons originales en langues peul, mandingue et sousou. Il marie sa guitare électrique aux koras de Nathalie Cora, aux basse et contrebasse de Cédric Dind-Lavoie et aux percussions de Moïse Yawo Matey (calebasse, djembé, cajón).

Cette année, ce sont les vingt ans de MMM. Pour célébrer l’événement, Musique Multi-Montréal prend des allures de feria et reçoit des invités internationaux tels que :

Vendredi 16 avril, 20 h – Théâtre Outremont. SOLORAZAF (Madagascar). Ce guitariste exceptionnel se joint aux artistes montréalais de MG3 : Montréal Guitare Trio et de Small World Project pour interpréter des créations et des classiques revus à leur manière.

Samedi 17 avril, 20 h – Théâtre Outremont. STREE SHAKTI d’ANURADHA PAL (Inde). La reine des tablas sera en spectacle pour la première fois à Montréal. Une explosion de rythmes effrénés et hypnotiques. Spectacle présenté en collaboration et en coproduction avec le Centre culturel Kabir.

Mercredi 21 avril, 20 h – maison de la culture Ahunstic-Cartierville.

PYTSHENS KAMBILO (République démocratique du Congo) Artiste en résidence de création grâce à l’appui du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Programme de bourses pour les artistes UNESCO-Aschberg. Il présentera sur scène un spectacle inédit réalisé en collaboration avec des musiciens montréalais professionnels de plusieurs pratiques artistiques et culturelles. Pour le natif du signe du bélier, l’énergie de la création et la force de ses arguments artistiques pour conquérir les publics, partager la musique et dire son âme sont la plus naturelle des offrandes. Il va vous combler de sa générosité et de son talent sans limites.

MMM vous présente aussi ses soirées thématiques :

LOS ARGENTINOS

Vendredi 23 avril, 20 h – maison de la culture Ahuntsic-Cartierville

L’Ensemble José Maria Gianelli, le trio Bataclan, Irem Bekter et ses Diabluras, Sergiu Popa génie de l’accordéon va briller de mille feux avec le duo Silk Road. Ce spectacle vous convie à la découverte de la riche tradition musicale de l’Argentine. Une féérie à vivre avec la passion, le génie et la grâce sans mesure de la fameuse Irem Bekter, chanteuse, créatrice de rythmes, héritière de traditions et artiste moderne au pouvoir de transmission car elle est aussi une actrice, cantatrice de haute lignée : Jeu, danse, chant, paroles et elle maîtrise plusieurs langues (turc, espagnol, anglais, français)

Photos : une de Pytshens, une de Small World Project et une des Gitans de Sarajevo.

Crédits Photos : OSA IMAGES / Festival MMM

La programmation de la 20e édition du Festival MMM est maintenant en ligne

http://www.musiquemmm.com/mmm/programmation.html

Billets en vente sur le réseau Ticketpro 514 790-1111 ou 1-866-908-9090.

Pour Informations : Richard Lafrance, Gong Communications

514 495-4520 Message : gongcom@gongcommunications.qc.ca

Source : MUSIQUE MULTI-MONTRÉAL

Isabelle Gauthier : 514 856-3787 poste 223

info@musiqueMMM.com

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